Ly Em
De son surnom Ly em, 30 ans, est française originaire de Lorraine. Etant frontalière, elle
s’est formée au conservatoire du Luxembourg en classique et en jazz puis à l’école Hip-Hop de Jiacomo Belluti en Belgique. Elle a voyagé comme professeur et chorégraphe et a intégrée la formation professionnelle de la Juste Debout School pour laquelle elle a été diplômée.
Elle a été danseuse pour les compagnies Juste Debout, No mad,
Iffra Dia et Dirty Lab dans des pièces hip hop contemporaines.
Elle s’est formée à New-york avec Archie Burnett. Elle a dansé pour le chanteur Amir mais se ressent plus alignée dans ce qui touche à la création artistique. Elle danse pour l’artiste Fanny Polly. Ses styles de prédilections sont le pop, le waacking et la danse expérimentale. En parallèle, elle a crée sa compagnie en 2015 et a déjà réalisé deux créations: « Voyages » et « Voyages en paix inconnue » d’hip-hop expérimental. Elle est directrice artistique de la compagnie The Soul Soldiers basée à Ivry-sur-seine.
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Extrait de ses sensibilités artistiques
L’Art avec un grand A pour la chorégraphe Emilie Ferreira Saramago
Lorsque j’assiste à un spectacle, les artistes se présentent sur scène et il se passe quelque chose. Il peuvent incarner à la fois la vulnérabilité et la force de la nature humaine tout en nuance dans un langage incarné sur le moment, j’ai toujours pensé que quelque chose de magique jaillissait. La scène devient à mes yeux comme un plateau posé et perdu dans l’espace et le temps grâce à la création capable de dessiner d’infinies possibilités et de jouer un théâtre de la vie.
J’ai exploré beaucoup la danse, le théâtre, la vibration, la voix et la musique. Le corps bouge, la voix s’élève, les notes vibrent et l’âme s’exprime dans une énergie qui s’évapore. C’est donc à titre personnel que notre équipe explore une démarche artistiquement pluridisciplinaires afin d’étendre nos capacités de « métamorphoses ». Aujourd’hui, je suis dans une écoute du corps et du ressenti pour trouver différentes approches à travers plusieurs arts et notamment dans une gestuelle cellulaire.
Nos laboratoires artistiques observent nos sens, nos émotions, les éléments et nos rapports en tant qu’humain à travers le ressenti intérieur et extérieur de nos « capteurs sensoriels » du corps . L’idée étant de redéfinir l’espace par nos mouvements avec des codes quantiques. Par exemple, le travail de magma est très intéressant car nos corps se substituent à un univers cellulaire qui pourrait comme faire écho à l’infiniment grand parfois et laisse aller la danse des électrons où l’aspect du corps humain n’est presque plus reconnaissable. Cette approche conceptuelle peut dessiner des formes et des mécanismes d’enchevêtrement et d’intrication avec des énergies et rythmes différents. L’étude des ondes propulsent les « cellules » dans une atmosphère musicale d’un laboratoire de physique quantique qui devient à la fois poétique et cosmique.